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18 octobre 2006

LAURENT DESIRE KABILA : Toute la vérité sur son assassinat

Mesdames, Messieurs,

Le Sans Droits et Sans Voix pour les droits de l'homme en RDCongo (SDSV), organisation non gouvernementale de promotion et de défense des droits humains, organisation indépendante tient par ma voix partager avec vous quelques préoccupations d'intérêt vital qui ont été déjà abordé par La Voix des Sans-Voix, le 13 octobre 2002 à Kinshasa, relatives au procès sur l'assassinat de LD Kabila.

Le SDSV tient à relever le défi de l'ignorance, de l'indifférence, de l'insouciance, de la naïveté de la Communauté Internationale et de la Population Congolaise. Avec la VSV, nous nous posons cette question : Comment peut-on comprendre qu'un chef de l'Etat soit abattu comme une poule chez lui dans sa résidence officielle - dans des circonstances non encore élucidées jusqu'à ce jour - sans que le droit ne soit dit en toute objectivité afin de sanctionner sans discrimination les coupables pour prévenir que de tels incidents tragiques aux conséquences innombrables et imprévisibles ne se reproduisent plus à l'avenir en RDCongo ?

Les innocents ont été exécutés par le pouvoir en place par une parodie de justice pour cacher la vérité. Ils étaient considérés comme des témoins gênants. Le pouvoir de Kinshasa a laissé la porte ouverte à d'autres actes ignobles et à consacrer l'impunité dans ce pays. Les suspects sont connus, sont en vie, ne sont ni arrêtés, ni inquiétés, ni jugés, ni sanctionnés. Par contre, les journalistes, les défenseurs des droits de l'homme qui dénoncent l'impunité sont éxécutés, poursuivis, exilés, emprisonnés en lieu et place des vrais auteurs de l'assassinat et de ses vrais commanditaires.

Le SDSV regrette la manière dont le pouvoir de Kinshasa ne veut pas informer la population congolaise et le monde entier sur ce qui s'est réellement passé le 16 janvier 2001 au palais de marbre à kinshasa. Où est la Communauté internationale ? Pourquoi le procès sur l'assassinat de L D Kabila n'a pas recherché la vérité ? Il n'a fait que violer les droits de l'homme, les enlèvements, les arrestations arbitraires et détentions illégales des biens des victimes et leur utilisation à des fins personnelles, distribution des condamnations à mort suivies d'exécutions. Toujours les innocents, les faibles, les Sans Droits et Sans Voix, les Voix des Sans Voix etc qui paient le prix - Pourquoi ?

A Qui profite le crime ? A ceux qui sont au Pouvoir à Kinshasa sous la bénédiction de la Communauté Internationale. La preuve de ce soutient : la suspension en date du 23 septembre 2002 du moratoire sur l'exécution de la peine de mort. Donc, les condamnés à mort à l'issue de ce procès ont été exécuté.

Les Congolais n'ont pas droit à la vie. Quand l'ONU dit que "Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie" je m'en moque. C'est de l'ignorance d'écrire et de croire encore à cette phrase. Il est temps de supprimer cette phrase. La RDCongo est la preuve vivante....

Le SDSV demande au pouvoir de Kinshasa de ne plus appeller Laurent Désiré KABILA - Héros national. Refuser aux Congolais de suivre le procès relatif à l'assassinat de LD KABILA, cacher la vérité, cautionner la condamnantion à mort des innocents...

Face à cette situation, le SDSV croit aux déclarations d'Etienne KABILA TARATIBU (Sun city le 15/03/2002) et à l'article de Jean Baptiste (du 03 mai 2002) qui pointaient Joseph KABILA comme le vrai pont, le vrai assassin de L aurent Désiré KABILA;

Que le Pouvoir de Kinshasa nous prouve le contraire par une organisation d'un procès libre et transparent dans un lieu accessible à tous, laisser parler librement Eddy KAPEND, MOTHA, LETA, Etienne KABILA et autres ( s'ils sont encore vivants). Montrer à la population l'arme du crime et le corps de soi disant Rachidi KASEREKA.

" Nous continuerons à faire entendre à tous les cris des ceux qui veulent la paix, la liberté et de ceux qui souffrent en RDCongo..."

Il est temps de demander des comptes à Joseph Hyppolite KANAMBE et à ses amis sur l'assassinat de LAURENT DESIRE KABILA. Nous voulons la vérité.

Fait à Kinshasa, le 18 octobre 2006

LE SANS DROIT ET SANS VOIX POUR LES DROITS DE L'HOMME ( SDSV )

P.S.: Texte de VSV, commenté par le SDSV

Mlle Rose MATOU

Contact: sdsv-congo@laposte.net

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12 octobre 2006

HONTE - LA R.D.Congo

Manifester son opinion, seul ou en groupe, dans le pays qui se veut "République démocratique " n'est toléré que quand l'opinion exprimée envoie des fleurs en direction des animateurs de la transition. Pour ceux qui osent questionner la gestion et le processus électoral, pour ceux qui qui pensent qu'il y autre façon de gouverner et d'organiser les élections, aucune oreille attentive ne leur est prêtée de la part des autorités criminelles au pouvoir, sinon la bastonnade, les arrestations et les emprisonnements.

La compréhension de la démocratie des dirigeants congolais actuels inquiète. Mais ils ont la chance d'être soutenus par les puissants de cette planète. L'espace criminel 1+4 se tarque d'avoir ratifié toutes les conventions africaines et internationales relatives aux libertés et droits des citoyens et se félicitent d'avoir doté le pays d'une constitutition des plus modernes garantissant les droits humains.

Mais dans la pratique, ils s'illustrent par une repression qui renvoit Mobutu et sa bande aux études. Qu'une marche ayant fait l'objet d'une demande à l'autorité urbaine soit étouffée dans une violence disproportionnée, parce que dit-on, non autorisée, amène à la question de savoir pourquoi ladite marche n'a pas pu être autorisée, alors que la constitution moderne dont on rabat les oreilles aux citoyens congolais, consacre la liberté règle et l'interdiction exception ?

On refuse à tout commentaire et on continue à prétendre qu'on veut organiser les élections libres, démocratiques, transparentes et crédibles. Maintenant qu'exiger des garanties de crédibilité du processus électoral coûte bastonnade, gaz lacrymogène et arrestations dégradantes, quel sort les animateurs criminels de la transition réserveront-ils à leurs adversaires pendant la campagne électorale ? Eux qui ont le contrôle de la police, de leurs branches armées qu'ils n'ont pas voulues brasser; eux qui n'ont pour seul argument que la gachette facile, faciliteront-ils le dénouement du processus dans un climat apaisé ?

A Suivre...

10 juillet 2006

LE SDSV EN DEUIL

10 juillet 2006 - LE SANS DROITS ET SANS VOIX DE LA RDCongo exprime sa consternation après l'assissinat crucial du journaliste BAPUWA MWAMBA abattu à son domicile de Matété à kinshasa comme une poule par un groupe armé, le 08 juillet 2006.

Ci-dessous le texte intégral de leur communiqué.

COMMUNIQUE DE PRESSE

SANS DROITS ET SANS VOIX

LE DEUXIEME JOURNALISTE ASSASSINE EN L'ESPACE DE HUIT MOIS ZTAIT LE DERNIER JOURNALISTE MEMBRE DU RESEAU SANS DROITS ET SANS VOIX EN RDCongo

LE SANS DROITS ET SANS VOIX - SDSV - Une organisation clandestine et libre qui ne reconnait jamais le Gouvernement illégal 1+4, dénonce le climat de violence et d'insécurité qui ne cesse de frapper les journalistes, les défenseurs de droits de l'homme, la population congolaise et les opposants politiques en RDCongo, pays de non droit en général et le réseau SDSV en particulier.

BAPUWA MWAMBA âgé de 64 ans, ancien correspondant de la revue Jeune Afrique Economique, journaliste au quotidien d'opposition Le Phare, a été retrouvé mort à son domicile dans la commune de Matété à deux heures du matin du samedi 08 juillet 2006.

En mars 2006, il a été soupçonné d'avoir reçu de l'argent provenant de son jeune collègue JEAN BAPTISTE MUMVUDI PIKHASSO en exil en France. Il a été visité par des voleurs armés dans son domicile.

NGYKE de son vrai nom FRANCK KANGUNDU - proche de JEAN BAPTISTE MUMVUDI  PIKHASSO - journaliste du quotidien La Référence Plus - père de cinq enfants - a été assassiné avec son épouse Hélène MPAKA devant leur domicile dans la nuit du 03 novembre 2005 par quatre hommes cagoulés et armés.

Ces assassinats montrent à quel point la liberté de penser, de crier, de lire, de critiquer, de presse et d'expression souffre dans ce pays de non droit. Cette insécurité est créee par Joseph Kabila et tous ses amis criminels au Pouvoir à Kinshasa.

Seule rescapée vivante du Réseau SANS DROITS ET SANS VOIX à Kinshasa -

Mademoiselle ROSE MATOU - SECRETAIRE GENERAL,

Kinshasa, le 10 juillet 2006

21 juin 2006

REVOLUTION ET SOULEVEMENT POPULAIRE

Peuple Congolais de Kinshasa,

Les Sans Droits et Sans Voix invitent les soi-disant politiciens congolais en place à négocier avec la vraie opposition et la société civile un autre consensus pour tout ce qui pourrait s'organiser au delà du 30 juin 2006 à savoir: le calendrier électoral et tout ce qui s'y rapporte.

Nous demandons à l'ONU et à l'Union Européenne de favoriser cette démarche de toute urgence car après le 30 juin 2006, il y aura tout au Congo Kinshasa sauf les animateurs du 1+4 et leurs acolytes. Au cas où le pouvoir en place ainsi que ses maîtres à penser étrangers s'entêteraient d'imposer un calendrier unilatéral en RDCongo, il ne nous restera plus qu'une option que nous prendrons sans hésiter: la révolution populaire et plus du tout démocratique car trop c'est trop !

Pona RDC tokosala nionso ! Moto abangisa moninga te. Nous sommes maintenant prêts à tous les sacrifices pour la RDCongo. Il faut sauver notre peuple et la terre de nos ancêtres.

Fait à Kinshasa, le 21 JUIN 2006

Mlle ROSE MATOU pour les SANS DROITS ET SANS VOIX

sdsv-congo@laposte.net

21 juin 2006

VIDE JURIDIQUE EN RDCONGO APRES LE 30/06/06 ?

Le 30 juin 2006 marquera la fin définitive de la transition en RDCongo, pays de non droits. En d'autres termes, les institutions et les animateurs issus de la guerre n'auront aucune légitimité ni aucune légalité. Mais les SANS DROITS ET SANS VOIX DU CONGO regrettent que certaines Presses occidentales affirment aujourd'hui que l'article 222 de la nouvelle constitution permet aux 1+4 de rester au Pouvoir jusqu'à la mise en place de nouvelles institutions. Cet article n'est valable qu'avant le 30 juin.

Il est inutile de pérorer. Si le 30 juin il n'y a pas de président et des députés élus, la RDCongo se trouvera dans un vide juridique. Personne ne pourra se déclarer Président ni vice -président, personne ne pourra obéir à personne.

La RDCongo risque encore de plonger dans le chaos.

Contact:

Mlle ROSE MATOU

sdsv-congo@laposte.net

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2 mai 2006

DELAI BUTTOIR DU 30 JUIN AU CONGO KINSHASA

Kinshasa, le 02 MAI 2006

Le 30 juin 2006 marque la fin définitive de la transition en RDCongo, pays de non droits ! En d'autres termes, les institutions et les animateurs issus de la guerre de 1997 à nos jours n'auront aucune légitimité ni aucune légalité. Mais il est regrettable que l'occident affirme aujourd'hui que l'article 22 de la nouvelle constitution permet aux 1+4 de rester au pouvoir jusqu'à la mise en place de nouvelles institutions.

Nous savons que l'article 222 n'est valable qu'avant le 30 juin 2006.

Ce gouvernement illégal de 1+4 avait comme mission de la communauté internationale d'organiser les élections après 24 mois avec une rallonge de 2 fois six mois pour des raisons techniques. Son rôle n'était pas de jouer à l'équilibristes avec le temps.

Si la communauté internationale permet de donner une certaine légitimité à tout ce qui se passera au delà du 30 juin 2006 aux 1+4, cela sous-entend que la transition pourrait même être prolongée indéfiniment, comme cela a été le cas depuis maintenant 16 ans... à suivre

Mlle Rose Matou, secrétaire générale

contact : sdsv-congo@laposte.net

1 avril 2006

L'AVENIR DU CONGO - Kinshasa

Chers Compatriotes,

L'avenir de la RDCongo est entre nos mains et ne laissons passer l'occasion pour nous de nous définir et affirmer dans les concerts des Nations libres. La démocratie est un processus, mais celui-ci ne peut entamer sa démarche que si et seulement si, la question eut trait à l'intégralité Territoriale et la Souveraineté Nationale est levée. Aussi vrai qu'il est; Tant que la RDCongo croupira sous le poids de l'occupation de ses Agresseurs et prédateurs de tout bord, son peuple ne connaitra jamais la paix tant souhaitée et la démocratie de parade qu'il contemple ailleurs.

Pour notre part, la conjoncture actuelle ne présente pas la possibilité, honnetement parlant de mettre ce que certains appellent démocratie en marche, même par la voie des élections imposées par la Communauté internationale, bidons soient-elles ! Car nous vivons dans le fait, l'activité journalière des opérateurs dans la machine misse en marche pour nous broyer, le gouvernement macrocephale avec ses manettes de commande multidirectionnelles, ne nous épargne pas de la possibilité de les situer dans un bal des vampires et sangsues, sur le théatre de Kinshasa et partout ailleurs dans le pays.

Le sang du peuple s'écoule et se vide. L'urgence s'impose!!!!!!!!!!

En réalité et en vrai, la paix tant chantée n'est jamais revenue en RDCongo et la guerre ne s'est jamais arrêté. Il y a toujours des Régions multiples occupées où notre peuple est prisonnier. La RDCongo est toujours occupé et son administartion sous-tutelle. Les autres, ne sont pour la plupart d'entre'eux que des collabos, des caputilards et des clients. Rien de plus sur le théatre. Jusqu'à ce jour, ce pays ne tient que grâce aux Résistants de tout bord.

Rejoignez donc notre lutte, et faisons de tout notre peuple des vrais défenseurs de la démocratie et de paix, pour la défense de l'intégrité territoriale. La Résistance multiforme et de longue durée que nous pronons doit demeurer indépenadnte et vivre avec le souffle congolais, pour sa vraie liberté.

Donc, il y a de la place pour Tout Patriote et n'hésitez pas pour nous contacter à ces propos. Si le coeur vous en dit, ne fermez pas la porte patriotique qui est en vous et ouvrez la à chaque fois que vous recevrez l'appel pour la défense de la mère patrie.

Salutations patriotiques

Mlle ROSE  MATOU - Secretaire Générale des SANS DROITS ET SANS VOIX

contact: sdsv-congo@laposte.net

29 mars 2006

APPEL AUX CONGOLAIS

Congolaises, congolais, chers compatriotes et hommes de bonne volonté,

Les élections programmées en RDCongo par la communauté internationale ne vous donneront pas l'occasion de décider de l'avenir de la RDCongo car le pays ne peut pas compter sur les sanguinaires pour conduire l'action de redressement de notre beau pays. Le pays se situe toujours à un tournant décisif de son histoire. Mais les contingences qui ont pour nom: guerre civile, tyranie, mauvaise gestion et déliquescence de l'Etat, perte des repères moraux, pillages, soldes détournés, misère sociale et crise éconmique, la torture, la violation des droits de l'homme, les arrestations et les assassinats arbitraires ne disparaîtront jamais avec les chefs de guerre au pouvoir dans le gouvernement illégal de 1+4.

Ces criminels n'ont aucune volonté d'incarner la volonté de justice, de paix et de réconciliation dans des actes aussi forts que symbolique. iLS n'ont pas pour priorité de prendre toutes les mesures à même de faciliter l'écoute des victimes de guerre, des enfants qui ont perdu leurs enfants, des épouses veuves; des époux veufs militaires qui vivent dans la désespérance et dans le deuil par le fait des violences injustes.

Aucun acte positif et concret n'a été posé allant dans le sens du pardon que nous les victimes de guerre injustifiée de 1997 à nos jours avons droit d'attendre et d'entendre de l'ensemble de la classe politique illégale en place pour toutes les exactions que les congolais ont subies.

Plus grave encore, la politique "sécuritaire de l'insécurité" mise en place par le pouvoir 1+4, n'est qu'une illusion d'un maintien perpétuel aux affaires, avec de conséquence néfaste de stériliser des ressources financières qui auraient dû être mobilisées pour impulser le développement de notre pays.

La multiplication des services spéciaux de police et de renseignement d'une part, le recours à des troupes de mercenaires, d'autre part, sont autant d'occasions de dépenser à perte des ressources qui s'évaporent ainsi. Ces ressources manquent au redressement et au développement de notre pays. Jamais le décalage n'aura été aussi grand entre ce détournement de nos ressources financières, à des fins de cnservation du pouvoir, et le dénuement matériel de notre Force publique qui, pour l'heure, est malheureusement incapable d'assurer la sécurité quotidienne des congolais.

C'est la principale raison de la montée de l'insécurité dans notre vie courante à Kinshasa et dans toutes les provinces :- recrudescence des incivilités les plus crapuleuses; des viols, des vols; des braquages et de toutes ces agressions, ces violences que nous subissons dans notre chair et dans nos biens depuis de trop nombreuses années.

La Philosophie de SANS DROITS ET SANS VOIX ne changera jamais. Car nous ne voulons pas laisser la RDCongo entre les mains des criminels.

Contact: sdsv-congo@laposte.net

Mlle ROSE  MATOU - SECRETAIRE GENERALE

Fait à Kinshasa, le 29 Mars 2006

25 mars 2006

LETTRE OUVERTE A Monsieur Luis Moreno Ocampo

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LUIS MORENO OCAMPO, Procureur de la cour pénale internationale - CPI - B.P. 19519 - 2500 CM, la Haye - Pays Bas

JUSTICE INTERNATIONALE POUR LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

N/Réf.: SDSV/RM/007/06

Monsieur le Procureur,

Depuis 1998, notre organisation clandestine et indépendante jadis Réseau indépendant alertes actions, s'est penchée sur la problématique de la justice internationale et des élections libres et transparentes en RDCongo.

Nous sommes heureux de l'arrestation de Monsieur Thomas LUBANGA, l'un des chefs de guerre congolais. Mais les SANS DROITS ET SANS VOIX rappellent que la lutte contre l'impunité en RDCongo doit se poursuivre et ce mandat d'arrêt marque un début et ne doit pas être le premier ni le dernier.

La RDCongo a connu des crimes de génocide, des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre, des pillages des ressources confirmés par des multiples preuves et témoignages. Notre beau pays est déchiré par la guerre injustifiée, par la cupidité de la minorité soutenue par l'occident.

Monsieur le Procureur,

Notre Organisation demande à la CPI et à la TPI de mener des investigations plus poussées :

- Sur la mort des militaires ex-FAZ à Kinshasa, le 17 mai 1997 et à Kitona, en 1998 qui sont nos parents que nous défendons. Et sur la mort de 5 millions de congolais dans des conditions atroces dès 1997 à nos jours.

C'est aujourd'hui qu'il faut protéger les congolais contre les criminels de guerre au Pouvoir qui vivent en toute sécurité. Ils ont fabriqué et laissé proliférer le culte de la mort en RDCongo. Ils sont au pouvoir et veulent encore briguer le pouvoir sous l'influence de la communauté internationale. En deux ans de transition, leurs troupes n'ont jamais protégé les congolais. Et tous ces chefs ont fabriqué des milices fictifs pour piller l'argent du peuple.

Nos parents morts, nos amis et collègues morts, exilés, disparus. Ces situations ne représentent rien à vos yeux ? Pour que justice soit rendue à nos victimes, à nos morts, à nos collègues, à nos parents militaires, les SANS DROITS ET SANS VOIX invitent la CPI et le TPI à arrêter tous les chefs de guerre congolais au pouvoir, tous les chefs et leaders de : MLC, RCD, AFDL, PPRD, UPC...

Au nom de quel principe, vous ne voulez pas les arrêter ? Pourquoi vous les laissez au pouvoir ? Et pourquoi vous invitez les congolais aux urnes ? Pour voter Qui ? Nous réclamons la justice internationale et la reconnaissance du génocide de peuple congolais. Sinon ce pays sera toujours en guerre.

Monsieur le Procureur,

Les SANS DROITS ET SANS VOIX ont l'obligation de coopérer pleinement avec la CPI et le TPI pour arrêter et juger à la Haye ces criminels ci dessous :

- JOSEPH KABILA/ JEAN PIERRE BEMBA/ AZARIAS RUBERWA/ ARTHUR ZAIDI NGOMA/ KENGO WA DONDO/ SETI YALE/ ADOLPHE ONUSUMBA/ JEAN PIERRE ONDEKANE/ GABRIEL AMISI/ EMILE ILUNGA KALOMBO/ WAMBA DIA WAMBA/ TAMBWE MWAMBA/ BIZIMA KARAHA/ LAURENT NKUNDA MIHIGO/ OLIVIER KAMITATU/ BERNARD BIAMUNGU/ JOSE ENDUNDo/ MAJOR BORA/ SALIM SALEH/ MBUSA NYAMWISI/ LUNDA BULULU....

Sans justice, il n y aura jamais de paix en RDCongo, pays de non droit.

Certains que vous serrez très sensible à notre requête, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Procureur, l'expression de notre haute considération.

Fait à kinshasa, le 25 mars 2006

Mlle ROSE MATOU - SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE SANS DROITS ET SANS VOIX en RDCongo 

Contact : laposte.net">sdsv-congo@laposte.net

N.B.: Faites suivre ce message pour aider le peuple congolais....Un peuple sans droits, ni voix...

7 décembre 2005

LES CENTRES DE DETENTION EN RDCONGO

COMMUNIQUE  DE  PRESSE

Dans tous les centres de détentions en RDCongo, les tortures et les mauvais traitements sont monnaie courante et ces centres sont hors de tout contrôle de l'autorité judiciaire. Les détenus sont toujours placés au secret et souvent dans des conteneurs en métal comme a été JEAN BAPTISTE MUMVUDI PIKHASSO, notre collègue, dans des conditions qui s'apparentent à une forme de traitement cruel, inhumain et dégradant et ils se voient refuser les soins médicaux. Les séances de flagellation à coups d'une ceinture militaire, le viol de femmes mises en détention par des agents des services de l'insécurité, les tortures psychologiques, notamment les menaces de mort et les simulacres d'exécutions sont des pratiques féquentes.

Dans nombre de centres de détentions, les conditions de vie sont vraiment effroyables. Au moins 46 prisonniers, note Amnesty International, auraient trouvé la mort entre mars et juin 2002 dans le centre pénitentiaire et de rééducation de kinshasa, ex prison Makala.

Ils auraient succombé des conséquences des mauvais traitements, du manque de soins et de l'insuffisance de nourriture. les accusés ne disposent pas de moyens et du temps suffisants pour préparer leur défense. Tous ces centres exécutent illégallement et d'une manière secrète les détenus pour les jeter dans le fleuve congo.

La RDCongo continue à être le théatre "silencieux" des exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires, des arrestations ou placements en détention arbitraires aux actes de torture, y compris les viols, les enlèvements, la répression de l'opposition politique.

Les SDSV invitent le conseil de l'Europe et d'autres institutions à ouvrir l'oeil et à traduire le pouvoir 1+4 en justice. Qui va sauver lma RDCongo aux mains des assassins ?

Fait à Kinshasa, le 07 décembre 2005

Par Mlle ROSE MATOU

e-mail: sdsv-congo@laposte.net

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